« Alors, il est 8h ou 9h ? », « Ce soir il va faire jour plus tôt ou plus tard ? » : autant de questions que vous êtes sans doute en train de vous poser devant votre PC, la mine aussi jetlaguée qu’un PDG du CAC 40. Si Turbo9 n’apportera aucune réponse à ces questions bien naturelles, votre infolettre préférée peut en revanche vous offrir un résumé de l’actualité JV de la semaine. Et c’est déjà pas si mal.

La folle actu de la semaine

Par Mickael

Grosse panique pour GTA 6

Des millions de milliards de joueurs (au bas mot !) ont arrêté de respirer depuis le premier trailer de GTA 6. On va leur souhaiter bien du courage, et espérer qu’ils aient vraiment bien retenu leur respiration car l’attente pourrait — le conditionnel est important — être plus longue que prévu.

Des sources de Kotaku ont en effet rapporté que Rockstar aurait pris du retard dans la dernière ligne droite. La direction montrerait des signes de nervosité, le jeu pourrait en effet louper la fenêtre de 2025 et repousser la sortie du jeu phénomène en 2026.

Néanmoins, il pourrait s’agir d’une tempête dans un verre d’eau. Les rumeurs sont en effet contradictoires : Mike Straw, journaliste bien informé d’Insider Gaming, a obtenude ses propres sources que GTA 6 était sur les bons rails et qu’un retard dans le développement n’est que de la « pure conjoncture ». Allez comprendre.

L’affaire va au-delà d’un problème de quelques mois. Toute l’industrie du jeu vidéo — et surtout les constructeurs de consoles — mise gros sur GTA 6 pour relancer le marché.

Xbox veut devenir un supermarché

Maintenant que la Xbox est largement distancée dans la course aux consoles, Microsoft joue la carte de l’ouverture pour gratter de l’argent au-delà de sa seule plateforme. On l’a vu avec le lancement de quatre titres jusqu’à présent exclusifs Xbox sur la Switch et PlayStation, mais cela pourrait aller encore plus loin.

Dans une interview à Polygon, Phil Spencer a en effet clairement laissé entendre que des boutiques rivales — comme l’Epic Games Store ou, soyons fou, Steam — pourraient avoir droit de cité sur la Xbox ! Voilà qui aurait le mérite de rapprocher un peu plus la console du PC, ce qu’elle est déjà largement en termes matériel.

Si le patron de la division gaming de Microsoft avance les grands arguments de la liberté du joueur et de l’ouverture de la plateforme, l’entreprise y gagnerait aussi de juteuses commissions sur les jeux vendus par les échoppes concurrentes. Mais après tout, pourquoi pas : davantage de concurrence profite toujours aussi aux consommateurs qui bénéficieraient de promotions plus importantes et plus régulières.

Palworld inspire Tencent

Palworld est très clairement le jeu surprise de ce début d’année, non seulement en termes de popularité (plus de 25 millions de joueurs) mais aussi pour sa conception disons très « libérée » du copyright. Mais puisque la Pokémon Company n’y a rien vu de répréhensible, d’autres éditeurs songent eux aussi à se lancer sur le créneau des « Pokémon avec des flingues », et pas n’importe lesquels.

L’agence Bloomberg rapporte en effet que le géant chinois Tencent plancherait sur des jeux mobiles inspirés de Palworld. Deux équipes développeraient des titres dans le même style qui mêle gestion de bestioles, violence graphique et survival dans un monde ouvert.

Tencent organiserait une sorte de compétition en interne pour faire mousser les talents et accélérer le développement de ces jeux. Il faut dire que le groupe est à la recherche de sa prochaine poule aux œufs d’or après Honor of Kings. Ça ne serait pas très grave si cette poule ressemblait à un Poussifeu…

Judas a un petit quelque chose de BioShock

Chassez le naturel… Le studio Ghost Story Games, confonde par Ken Levine, planche sur son premier jeu baptisé Judas. Et bon sang ne saurait mentir, le titre commence à beaucoup ressembler à BioShock, une création d’un certain… Ken Levine !

Judas a été annoncé il y a deux ans, et le développement va bon train puisqu’on a eu droit à une bande annonce en début d’année. Et le jeu a été présenté à plusieurs médias cette semaine, avec une constante : il y a beaucoup de BioShock dans cette aventure solo, qui place le joueur dans le Mayflower, un vaisseau spatial géant transportant l’humanité sur une nouvelle planète.

« Tout ce que vous attendez d’un jeu BioShock est là dedans », affirme ainsi Geoff Keighley. Néanmoins, Levine a aussi tenu à se démarquer de sa franchise phase avec ce qu’il appelle un « Narrative LEGO » : l’histoire s’adapte de manière dynamique aux actions du joueur. C’est moins procédural que dans un Minecraft, mais manifestement il y a aura un certain degré de liberté narrative. En revanche, il n’a pas annoncé quand Judas fera son apparition.

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C’est tout chaud, ça vient de sortir

Par Félix

Douche froide pour les fans de South Park

Vous vous souvenez du chouette RPG South Park : Le bâton de la vérité et de sa très correcte suite L'Annale du destin ? Pas les créateurs de la série visiblement, qui viennent de lancer le tout naze Snow Day. Exit le RPG blindé de gags, place à un hack-and-slash en 3D moche pensé pour le multijoueur et la coopération. La partie scénario a été mise de côté (🙄) pour se concentrer sur un gameplay pas folichon. IGN y voit un jeu « fade, vide » et un « grand pas dans la mauvaise direction pour les jeux South Park ». Aucune raison de vous pencher dessus donc, le jeu étant facturé 30 € pour une campagne qui se boucle en moins de 6h. En promo à 5 € dans quelques mois pour les plus grands fans, à la limite.

La mauvaise stratégie de Paradox

Autre déception cette semaine avec la sortie du 4X Millennia, qui se veut inspiré par la série des Civilization sans vraiment être au niveau. Le titre avait de quoi intriguer avec son système « d’ères » qui peuvent être influencées par les décisions prises par le joueur, permettant d’évoluer jusqu’à l’âge du steampunk ou dans celui des cités sous-marines. Malheureusement la mayonnaise ne prend pas, les testeurs évoquant un jeu moyen sans vraiment de personnalité et avec des graphismes datés. Un coup dans l’eau pour Paradox, qui édite ce jeu vendu 40 € sur Steam.

La PS5 aura son Nier;Automata

Une démo d’environ une heure est désormais disponible pour la prochaine grosse exclu PS5 : Stellar Blade, dont la version complète sortira le 26 avril. Malgré son nom aussi inspiré qu’un MMORPG chinois mobile, le jeu a tout de même l’air sympa avec un univers post-apo intrigant et des combats aussi nerveux qu’exigeants. Le titre a pas mal fait parler de lui par son aspect « héroïne-sexy-qui-fait-des-pirouettes », la poitrine et les fesses du personnage principal rebondissants jusque dans les menus. Reste à voir s’il s’agit d’une astuce fainéante pour vendre des palettes d’un AAA bof-bof ou si l’on aura entre les mains un réel bon jeu avec des personnages attachants. Les premiers retours sur la démo sont tous très positifs, on part visiblement plutôt sur la seconde option. Vous pouvez le précommander pour 80 € sur la boutique de la PS5, et aucun portage PC n’a été annoncé pour le moment.

Un launcher dans ton launcher

Les signes du rachat d’Activision-Blizzard par Microsoft commencent à se faire sentir : Diablo 4 est désormais disponible sur le Game Pass. Comme on pouvait s’y attendre, cela passe par un enchevêtrement de launchers et de comptes divers à relier. Le jeu en vaut la chandelle étant donné que le célèbre hack 'n' slash va bientôt avoir droit à une giga mise à jour revoyant en profondeur certains aspects du jeu, qui sera mise en ligne le 14 mai.

Fini de rire

Il y a bien peu de chance que vous ayez acheté le dernier jeu Suicide Squad, qui s’est fait défoncer par les critiques avant d’être laissé agonisant la tête dans le caniveau. Eh bien d’après Forbes, même le suivi est naze : Rocksteady propose depuis peu de jouer avec le Joker, que l’on peut débloquer en faisant plein de missions répétitives ou en mettant la main au porte-monnaie. Le personnage est visiblement correct, mais n’apporte pas de nouveau type de missions ou une histoire très développée. Les quelques-uns qui n’avaient pas lâché l’affaire sont logiquement très mécontents, et l’éditeur a promis d’autres mises à jour pour la suite qui auront bien du mal à empêcher le naufrage.

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Y’en a un peu plus, je vous l’mets quand même ?

Turbo 9 s’est refait une beauté pour 2024 : l’infolettre s’appuie désormais sur un site web baptisé Nostick.fr, codé à la main et qui nous permet de publier de manière plus régulière. Petit best-of des articles de la semaine un poil trop gros pour tenir dans un simple mail.

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Annonce de service : à des fins de clarté, Turbo9 va changer de nom à partir de la semaine prochaine pour devenir Nostick : Reloaded. Normalement ça ne changera rien pour vous mis à part un nouveau logo et une jolie bannière. Il y a moyen que ça merdouille avec le changement d’URL Substack, auquel cas, bah on verra bien.

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