EA enterre les Sims 5, la PS5 Pro en a sous la pédale

L'actu de la semaine du 22 septembre

« Magistrale », « Grandiose », « Jubilatoire » : autant de mots utilisés par le gratin littéraire parisien pour décrire Nostick Reloaded, votre infolettre mettant un point d’honneur à vous résumer chaque semaine l’actualité du petit monde du jeu vidéo. Et entre les premiers retours sur les performances de la PS5 Pro ou la sortie du Vaillant Petit Page, cette nouvelle fournée est une fois de plus bien garnie.

La pétillante actu de la semaine

Par Mickael

Le chiffre de la semaine : 28,3 millions…

… Comme le nombre de Xbox Series X/S vendues par Microsoft au 30 juin, selon des chiffres Aldora Intelligence publiés par le Wall Street Journal. C’est 7 millions de plus qu’il y a un an, ce qui signifie que le constructeur continue de vendre de la console, malgré un soutien commercial de plus en plus déclinant.

Microsoft lancera cet automne la commercialisation de nouveaux modèles, dont une Series X toute blanche et sans lecteur optique, mais aussi sans changement matériel. On est loin de la PS5 Pro qui certes, coûte la peau des fesses mais qui a au moins la bonté d’être plus puissante.

Du côté de la distinguée concurrence, la PS5 vogue loin devant avec 61,7 millions d’unités vendues, deux fois plus que de Xbox. Est-ce si important désormais pour Microsoft ? L’entreprise a acté sa position de bon dernier sur le marché des consoles, et mise maintenant davantage sur les ventes de jeux — d’où la nécessité de sortir du cadre étriqué de la plateforme déclinante. C’est pourquoi Indy va sortir sur PS5, et il faut s’attendre à ce que d’autres grosses « exclusivités » ne le restent guère longtemps.

Hasard du calendrier, c’est aussi cette semaine que Microsoft a arrêté son programme d’ambassadeurs Xbox, après 13 ans de bons et loyaux services. Cet arrêt est assez significatif du repli de la plateforme, puisque ce programme récompensait des « ambassadeurs » pour aider et soutenir la communauté Xbox. Le constructeur explique que les joueurs ont désormais d’autres moyens pour interagir avec la communauté. En achetant une PS5 pour jouer à des jeux Xbox ?

L’autre chiffre de la semaine : 400 millions…

… Comme le budget de développement de Concord. le shooter multi de PlayStation qui s’est crashé au bout de deux petites semaines. Sony garde jalousement au secret tous ces chiffres, mais celui-ci a été révélé par le podcast Sacred Symbols sur la foi de trois sources internes.

Toujours selon ces fuites, Ryan Ellis, le directeur du jeu qui a lâché son poste et les responsables du studio Firewalk, étaient aveuglés par la « posivité toxique » qui empêche de prendre en compte les retours négatifs. Ils estimaient que Concord représentait « le futur de PlayStation » avec un potentiel digne de Star Wars. On a vu à quel point ils se sont plantés.

La bonne nouvelle de la semaine : finalement c’est pas si pourri la PS5 Pro

Sony a foiré le lancement de la PS5 Pro, en échouant lamentablement à justifier le prix délirant demandé pour acquérir la bête. Les comparaisons montrées durant la vidéo n’ont en effet convaincu personne, et la compression YouTube n’arrange rien.

Alors qu’il suffisait à Sony de refiler le sale boulot à Digital Foundry ! La chaîne YouTube bien connue des amateurs de beaux jeux a obtenu du constructeur une séquence de Final Fantasy 7 Rebirth enregistrée sur une PS5 Pro. L’extrait vidéo de 80 Go en haute résolution de 7 minutes se déroule au début du chapitre 2, autrement dit dans la zone en monde ouvert du jeu.

La séquence tourne à 60 FPS, ce qui correspond au mode Performances de la PS5 qui privilégie la fréquence d’affichage à la netteté des graphismes. Sur l’extrait de Sony, les visuels en 4K sont particulièrement nets dans les cinématiques. Bien davantage que sur la console standard, où le 1080p est parfois (souvent) flou.

Ce niveau graphique révèle de nombreux détails, comme les pores de la peau de Barrett ou les cheveux de Tifa. Les problèmes de ghosting du jeu original sont (quasiment) tous du passé. Les arbres au loin ne sont plus bizarrement semi-transparents.

Pendant les phases de gameplay, c’est aussi un satisfecit avec un niveau de détail que la PS5 ne parvient pas à atteindre. Comme on peut l’imaginer, le jeu fait appel au PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution), la nouvelle technologie d’upscale développée pour la PS5 Pro. Elle permet à Square Enix d’agrandir la résolution interne comprise entre 1 152p et 1 224p vers du 4K très propre. La PS5 fait aussi de l’upscale 4K, mais sans PSSR… et plus de flou.

La séquence de Sony comparée avec le mode Qualité de la PS5 rapproche les deux consoles sur un plan graphique. Mais évidemment, la PS5 Pro double le nombre d’images par seconde (ce mode limite la fréquence à 30 FPS sur la PS5), tout en améliorant légèrement les graphismes et les détails.

La PS5 Pro ne fait pas de miracle concernant le suréchantillonnage temporel (temporal supersampling), une technique utilisée pour améliorer la qualité d’une image ou d’une séquence en ajoutant des détails ou des informations visuelles basées sur les images précédentes et suivantes. Le jeu présente toujours des effets de scintillement et de légers flous dans la végétation, les vêtements ou les cheveux des héros.

L’un dans l’autre, cela reste tout de même le meilleur des deux mondes, soit la promesse de Sony. Il aurait peut-être fallu commencer par ça, même si le feu du prix (800 €, rappelons-le) est toujours bien chaud.

La mauvaise nouvelle de la semaine : GTA Online est maintenant incompatible Steam Deck

GTA V et sa version multijoueur, GTA Online, tournent sans trop de souci sur toutes les plateformes, et c’est heureux : après tout, GTA VI est prévu pour l’automne prochain ! Malheureusement, les joueurs qui avaient l’habitude de se balader à Los Santos et dans les environs avec leur Steam Deck sont désormais bloqués à l’entrée de la ville.

Rockstar a récemment intégré à GTA Online l’outil anti-triche BattlEye. Et puisque BattlEye n’est pas compatible avec le Steam Deck, CQFD : « Vous pourrez jouer au mode histoire de GTA V, mais vous ne pourrez pas jouer à GTA Online », confirme le studio. Par conséquent, la fiche Steam du jeu affiche désormais l’infamant statut « Non pris en charge » pour la compatibilité Steam Deck, alors qu’il s’agit d’un best seller chez les utilisateurs de la console.

Et pourtant, il suffirait de pas grand chose pour que GTA Online soit de nouveau pleinement opérationnel sur le Steam Deck. Depuis 2021, BattlEye est en effet pris en charge par Proton, la couche de compatibilité basée sur Wine qui permet de jouer à des jeux Windows sur des systèmes Linux — c’est ainsi que fonctionne le Steam Deck.

À l’époque, Valve expliquait qu’il suffisait à un développeur de contacter BattlEye pour activer le support de sa console. De nombreux jeux ont fait cette procédure, et ça se passe bien.

La bonne nouvelle dans l’histoire, c’est que les choses pourraient s’arranger relativement rapidement. L’assistance Steam a en effet indiqué que Valve travaillait avec Rockstar pour trouver un correctif. Il y a de l’espoir… Et pour ceux qui ne peuvent pas attendre, il existe un moyen de contourner BattlEye (ici) mais ce n’est pas à la portée du premier venu.

La grosse info de la semaine : l’univers des Sims 4

Les Sims 4 était déjà un monde à part, Electronic Arts et Maxis veulent en faire un univers. Le jeu, sorti il y a dix ans (!) et qui s’est transformé en free-to-play en 2022 compte aujourd’hui plus de 80 millions de joueurs. Bon nombre d’entre eux claquent des sous pour acheter des DLC et autres objets.

Dans ces conditions, pourquoi donc s’escrimer à lancer un Sims 5 ? Combien de ces millions de joueurs seront prêts à investir dans un nouveau jeu et à reprendre de zéro des créations qui les accompagnent depuis de nombreuses années ? À l’orée des 25 ans de la licence, EA jette donc aux orties la linéarité des Sims !

À la place, Les Sims 4 va devenir « l’expérience fondamentale », et le jeu s’enrichira de cozy games, d’« expériences » plus sociales et collaboratives, et aussi de passerelles avec les jeux mobiles. Le tout en modernisant Les Sims 4 avec des améliorations de gameplay et graphiques. Autrement dit, le jeu achève sa transformation en plateforme de divertissement, à l’image de ce qu’est devenu Fortnite.

Il n’y aura donc pas de Sims 5, le jeu actuel va continuer à s’améliorer sans que les joueurs actuels n’aient à reconstruire quoi que ce soit. En lieu et place, ils pourront poursuivre leur petite vie virtuelle, tout en profitant des fonctions du mystérieux « projet Rene » que beaucoup croyaient être Les Sims 5. Il s’agirait plutôt d’une sorte de réseau social et de mode multijoueur ; EA l’avait comparé l’an dernier à quelque chose comme Animal Crossing. On sera bientôt fixé, un bêta-test commencera cet automne sur invitation.

Ce changement de modèle pour Les Sims 4 a du sens, du point de vue économique pour EA, qui n’a pas à investir des sommes indécentes pour développer un nouvel épisode compliqué à vendre auprès des fans de l’opus actuel. Mais aussi pour les joueurs eux-mêmes finalement, dont les habitudes ne seront pas bousculées outre mesure.

Electronic Arts reste une des entreprises les plus détestées au monde, mais il faut lui reconnaitre une certaine bonne volonté pour ouvrir en grand les portes et les fenêtres des Sims, entre des labs pour expérimenter de nouvelles fonctions, à ce bêta test de Rene. Pour évoluer dans le bon sens, ce genre de jeux a besoin des retours constants des joueurs, histoire de tester des nouveautés pour les améliorer ou les supprimer, le cas échéant. Un modèle et une transformation qui pourraient bien servir d’exemple à d’autres franchises de longue date.

osef

Ah oui, Les Sims va aussi être adapté au cinéma.

On n’a pas eu le temps mais on pense à eux

  • Il y a bien sûr Echos of Wisdom, le prochain Zelda (avec Zelda en vedette !) qui sort le 26 septembre, mais l’automne de Nintendo sera encore plus chargé puisqu’on attend aussi Mario & Luigi : L’épopée fraternelle. Ce nouvel opus de la saga RPG avec les deux frangins sera dispo le 7 novembre, et pour faire patienter, hop, un petit trailer qui montre des batailles certes au tour par tour, mais très agitées tout de même.
  • NetherRealm s’y connait pour faire monter la sauce autour de Mortal Kombat 1. Le débilo-rigolo-sanguignolo jeu de tape va avoir droit le 24 septembre à un nouveau DLC, « Khaos Reigns », qui comprend une nouvelle campagne solo et de nouveaux kombattants comme Cyrax, Sektor, mais aussi des invités de marque comme Ghostface, le T-1000 et Conan. Ce sera l’occasion d’apprécier les nouvelles fatalities bien dégueues ainsi que des Animalities tout aussi gouleyantes. Les amateurs de tripaille apprécieront la bande annonce.
  • Colossatron, Age of Zombies, Mega Jump… Si ces jeux mobiles vous rappellent quelque chose, c’est que vous avez usé vos fonds du culotte sur les jeux mobiles de Halfbrick ! Le studio australien vient de lancer un abonnement à 2,99 € par mois pour accéder à son catalogue, sans pub ni achat intégré (on y ajoutera les increvables Jetpack Joyride et Fruit Ninja). C’est un peu Apple Arcade, mais en mieux.

Mais aussi

  • Palworld ne se transformera pas en jeu service, même si le studio Pocketpair continue de réfléchir au modèle économique de son jeu pas du tout pompé sur Pokémon. C’est à lire par ici.
  • Mais peut-être que Palworld n’aura pas à se poser cette question trop longtemps : Nintendo et la Pokémon Company ont en effet décidé de finalement porter plainte pour infraction de brevet ! Ça pourrait faire mal.
  • Intel aurait bien voulu fournir Sony en puces pour la PS6, mais c’est AMD qui a remporté le morceau. On revient sur le sujet dans cette actu.
  • L’iPad devient beaucoup plus intéressant en Europe grâce à iPadOS 18, qui permet l’installation de boutiques alternatives. À vous les joies de Fortnite et de Delta sur votre tablette. C’est à découvrir par ici.

Les sorties de la semaine

Par Félix

Ça jette un froid.

Tu nous entends le Blizzard ? Tu nous entends ?

Alors que l’été se termine, pourquoi ne pas se jeter corps et âme dans un jeu où règnent déprime, tristesse et neige éternelle ? Frostpunk, le simulateur de chagrin de 11 bit Studios est de retour dans un deuxième opus qui vient améliorer la formule du premier. Pour rappel, le jeu consiste à faire survivre un groupe de rescapé d’un blizzard apocalyptique bloqué dans un hiver sans fin et réunit autour d’une vieille centrale à charbon. Il va s’agir d’étendre sa ville, de faire survivre un maximum de monde et si possible, de rendre les habitants pas trop mécontents. Frostpunk 2 se déroule 30 ans après le premier épisode : le petit hameau est devenu une vraie cité avec plusieurs milliers d’habitants. Une fois de plus, il va falloir faire de la politique pour tenir le cap : faut-il faire travailler les enfants ou les envoyer à l’école ? Imposer le mariage pour faire grimper la population ? Céder aux demandes des gangs pour éviter le chaos ? Ce second opus est visiblement réussi, poussant le concept du premier encore plus loin en ajoutant des éléments renouvelant le gameplay. Les tests évoquent une suite solide, à ne pas manquer si le pitch déprimant ne vous a pas refroidi. 45 € sur Mac et PC, aussi dispo sur Xbox/PS5 et dans le Game Pass (mais pas le Game Pass des pauvres).

Devolver se met à la page

Après quelques previews moyennes, on s’inquiétait un peu pour Le Vaillant Petit Page, le dernier Zelda-like de Devolver. Le jeu mélange habilement des séances dans un livre d’histoire en 2D avec des niveaux 3D dans le monde réel pour un rendu vraiment chouette. On parcourt un album rempli de villes colorées et des grottes obscures en se faisant quelques copains sur la route pour aller retrouver un grand méchant. Le gameplay semble assez classique en alternants plateformes, combats et puzzles, mais apporte quelques bonnes idées : le héros peut par exemple sortir du livre dans lequel se passe l’aventure pour tourner les pages, ou modifier certains mots pour changer des éléments de l’univers. Les testeurs décrivent un jeu sympathique arrivant à créer la surprise, un poil répétitif sur la fin mais qui reste un solide 7/10. Peut être pas pour tout de suite au vu du tarif de 30 €, mais à -20 % dans quelques mois, ça sera sans doute une bonne affaire. Dispo sur Switch, PC et consoles.

Les fonds de tiroir de Capcom épisode n°1978669

Capcom continue de nous servir des remakes à la pelle avec aujourd’hui une édition « Deluxe Remaster » du premier Dead Rising, sorti à l’époque sur 360 et dans lequel on incarne un journaliste véreux bloqué dans un centre commercial blindé de zombies. Le jeu de base est une référence, donc difficile de se planter : les graphismes ont été refaits sous le Resident Evil Engine, tandis que certains éléments ont été modifiés pour améliorer le confort de jeu (sauvegardes automatiques, UI…). Les développeurs se sont donné un peu de mal étant donné que le jeu est désormais intégralement doublé là où certains contenus coupés ont été déterrés. Bref, ça passe même si les esprits chagrins regretteront que certaines mécaniques des opus suivants n’aient pas été intégrées ou l’IA des PNJ toujours aux fraises, ce qui donne un jeu qui reste plutôt vieillot. On garde ça dans un coin de wishlist pour une future promo, mais en l’état et pour 50 balles, ça semble un peu fort de café. Dispo sur PC, PS5 et Xbox.

C’est reparti comme en 2006.

Bright Souls

Cette semaine est sorti ‌Enotria : The Last Song, un Souls italien qui s’est pris les pieds dans le tapis. Le concept est pourtant plutôt original étant donné qu’on nous promet un univers inspiré du folklore de nos voisins néo-fascistes la patrie de la pizza en parcourant de vieux villages aux petites ruelles sous un soleil de plomb. Malgré son ambiance appréciée des testeurs, le jeu pêche par son gameplay : les combats sont décrits comme pas terribles et certaines mécaniques manquent d’équilibrage. Le jeu aurait bien besoin d’un coup de polish, certains joueurs se plaignant de bugs et de mauvaises performances. Tout n’est pas entièrement à jeter, mais c’est pour l’instant à réserver aux grands fans du genre qui savent dans quoi ils se lancent. Après, ça reste le premier jeu du studio : on espère qu’ils pourront corriger le tir ou qu’ils feront mieux la prochaine fois tant l’idée d’un Dark Souls sans caves ni château en ruine est intéressante. 45 balles sur Steam, également dispo sur PS5 et Xbox.

En rab’

Pas mal de sorties à noter cette semaine, comme celle de l’intriguant Judero : ce titre mélange exploration et combats est réalisé en stop-motion fait main. La page Steam mérite le coup d’œil juste pour découvrir ce rendu bizarre, et le jeu a été plutôt bien accueilli. Pour 17,50 € et sachant qu’il y a une démo, ça peut valoir le coup. Relevons aussi la sortie la semaine dernière (oui bon ça va hein) de ‌Hollowbody, un survival-horror « tech-noir » rendant hommage aux grands du genre sur PS2. Les critiques sont toutes positives et c’est vendu 16,50 sur Steam. Enfin, les versions PC de Final Fantasy XVI et de God of War Ragnarok sont dispo pour respectivement 50 € et 60 €. Si avec tout ça vous trouvez moyen de vous occuper ce week-end, je ne peux plus rien faire pour vous.

Mais aussi

  • Chouette : Sony prépare visiblement un remaster de Horizon Zero Dawn ! Allez quoi, c’est une bonne nouvelle ! Comment ça, osef ?
  • Si le pipeline de jeux de Sony est vide de chez vide, du côté du matos le constructeur fait feu de tout bois : les PS5 et PS5 Pro du 30e anniversaire de PlayStation sont de toute beauté ! Et Sony n’a pas fait l’erreur d’annoncer des prix… C’est à admirer ici.
  • Electronic Arts a présenté à des investisseurs sa vision du développement de jeu à forte dose d’IA générative. C’est pas glorieux.
  • Arrrrr ! La saga Yakuza n’a jamais eu peur d’explorer des univers très éloignés des petites habitudes de la mafia japonaise, se lance cette fois à l’assaut des pirates. C’est foutraque ? Oui, et la bande annonce vaut le coup d’œil.

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Jamie Larson
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